L'auto est entre mes mains, assurée à mon nom !

Posté le : 07/08/2013 par NK1964.

Voilà. "Ce qui devait arriver arriva", comme dirait l'autre.
A force de lui trouver des atouts, cette voiture a fini par me convaincre de l'acheter. Le ton de franchise adopté par le vendeur dès la première heure comme sa bonne volonté manifeste à me fournir les renseignements demandés a énormément pesé dans la balance. Tant il est vrai qu'on se décide un peu à l'instinct, en complément de tous les éléments d'information concrets.

Voici un descriptif de l'équipement de cette SC de juin 1978. Voiture assez dépouillée puisque :
- Aileron arrière et déflecteur avant
- Vitrage teinté (pare-brise avec dégradé)
- Joncs de pare-brise, lunette et poignées de portière noirs mat
- Jantes ATS
- Sellerie velours noir à fines rayures grises verticales (bord en vinyle noir)
- Volant garni de cuir
- Et, plus surprenant, régulateur de vitesse.

Ah si ! J’oubliais quand même les vitres électriques et le rétroviseur électrique.
En revanche, pas de toit ouvrant ni de siège électrique. Pas de verrouillage centralisé.
Et pas de direction assistée, bien sûr.

Cric, trousse, compresseur, jauge de pression des pneus, livret de bord, livret du réseau de points Porsche circa 1977 !
Pas d’écrou antivol sur les jantes et il manque la clé à ergot pour démonter la poulie de ventilateur. Si vous en avez une qui traîne, à prix d'ami...

La voiture fut équipée après coup d'une paire de phares anti brouillard Hella, avec un relais Bosch vissé dans la joue d'aile avant gauche et un interrupteur "non Porsche" ajouté au tableau de bord.

La voiture arbore dorénavant sa nouvelle immatriculation. La première pour elle dans le fameux SIV !

Petite anecdote intéressante qui sert à corroborer l'historique établi : lorsque j’ai retiré les plaques d’immatriculation pour installer les nouvelles, à l’arrière, j’ai découvert les deux trous qui correspondent au perçage d’origine, réalisé en usine dans le pare-chocs (trous jamais utilisés).
A côté, j’ai trouvé une série de deux perçages avec des restes de rivets à l’intérieur, puis encore une autre, puis enfin les quatre trous correspondant aux quatre rivets (quatre !) de la plaque arrière que je venais de retirer.
De cela, on peut déduire que l’auto a bien reçu trois jeux de plaques d’immatriculation, ce qui corrobore les dires du vendeur et l’historique de l’auto. Je suis donc la quatrième main, selon toute vraisemblance.

A l’avant, la plaque est rivetée sur une tringle en tôle emboutie très fine (sans doute conçue pour se déformer et pour épargner le déflecteur incorporé à la caisse en cas de choc). J’ai redressé cette tôle puis je l’ai nettoyée à la brosse (corrosion). J’ai ensuite appliqué un produit anti rouille avant une peinture noire spéciale. Et puis j'ai riveté la nouvelle plaque plus haut que l'ancienne, conformément aux photographies d'époque.


Une question.
Il me manque un ouvrage de référence Porsche pour y voir plus clair dans l’évolution du style, de la forme et de l’ampleur de l’aileron arrière.
Celui qui équipe d’origine ma SC ressemble très fort à celui de la Turbo blanche du catalogue de 1977. Ensuite, je crois, les deux grilles se sont transformées en une seule ; ensuite encore, un aileron spécifique à la Carrera 3.2 est apparu, avec une forme plus ourlée des retours en caoutchouc.
Vous confirmez ?

2 commentaires :

tataneur le 2013-08-08 :

Pour le support de plaque avant, le mieux est de ne pas en avoir....
La plaque est ainsi plus penchée et moins exposée au flash des "admirateurs" le long des routes
Bonne route avec ta belle

celeste le 2013-08-12 :

La fin des recherches et le début d'une belle aventure !!

Ton blog dans lequel tu as "imprégné" ta présentation et ton acquisition est le reflet de ta réussite maintenant aboutie et tes mots traduisent un bonheur et une passion que je partage !

Félicitations et bonne route avec ta Belle !